Massif de l’Oisans

Le massif de l’Oisans comporte de nombreuses descente d’intérêt pour le canyon. On y trouve quelques uns des canyons les plus difficiles de France, esthétique qui plus est. La plupart de ces canyons ont une alimentation glaciaire qui demande la fin de la fonte des neiges et les premiers gels pour pouvoir en profiter allègrement. Les parcours sont renommés, difficiles, froid, mais quelle satisfaction une fois sorti de ces ambiances terrifiantes. Voici les principaux canyons légendaires de France.

Premier Canyon de cette sélection et pas des moindres car on a affaire surement au canyon le plus aquatique de France. Dans les oules du diable, tous les mouvements d’eau redoutés des canyonistes sont présent et ce sans le moindre répit. Il faut aborder cette descente avec le maximum d’humilité et ne pas hésiter à renoncer si les conditions ne sont pas bonnes. Que ressent on à pratiquer un canyon extrême comme celui ci? Déjà la sensation de puissance de l’eau qui nous rappelle que nous sommes que bien peu de chose, mais aussi savoir attendre pour profiter d’un joyau du Valgaudemar. Et quelle récompense une fois le canyon fini de pouvoir manger un bon tourton du Champsaur 🙂

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Second canyon de cette sélection, il s’agit du torrent de l’Abéous ou de la Meije. Prenant source directement dans le glacier en face nord de la Meije, il mérite autant son parcours que celui de la face nord qui le surplombe. Il est creusé dans un schiste donnant des formes surprenantes telle que sur la photo. La meije est une souricière et il faut toujours être vigilant lors de son parcours, La moindre erreur pouvant arriver très vite. On ira afin de dépasser ses limites dans un cadre de montagne totalement superbe.

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Chichin est le canyon faisant face aux oules de freissinières. L’enchaînement des deux lors d’un WE laissant des souvenirs impérissables. Ce canyon commence par une partie aquatique pouvant être ludique selon les années. il fini par une cascade dégringolant sur plus de 150m avec plusieurs relais en parois donnant une touche verticale. Il est moins engagé que les autres canyons de cette sélection parce qu’il y a moyen de s’échapper plus facilement. Il n’est pas pour autant plus facile à parcourir puisqu’il faudra autant savoir faire face à des mouvements d’eau puissant qu’à des rappels techniques.

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Les oules de freissinière c’est la grande classique de cette sélection. Un canyon difficile, technique et froid. Mais à l’opposé il est beau, ludique et gratifiant. Il y a une première partie très ludique alternant de beaux sauts et des toboggans très puissant où il faudra rester très prudent. Puis une seconde partie verticale avec le fameux passage du geyser. Imaginez un tube d’eau de 50cm à 1m de diamètre partant totalement à plat sur plus de 20m: endroit magique qu’il faut voir et vivre.

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Lanchatra est peut être le canyon le plus risqué de cette sélection. Beaucoup d’eau y coule tout le temps, il arrive qu’il ne soit pas praticable de l’année. Son franchissement est complexe, alternant des parties aquatiques plus stressantes que ludiques avec des parties verticales pouvant être très arrosées. Il s’agit d’un parcours réservé aux experts.

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Moins extrême que les autres canyons de cette sélection, il faut quand même aborder son parcours avec sérieux. Le canyon du diable est long, dominé par un gigantesque glacier, il y a toujours le risque d’observer une montée d’eau terrifiante. Il y a beaucoup de rappels dans des encaissements épurés avec quelques passages ludiques. C’est un très bon test avant d’affronter des canyons plus ambitieux.

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Non loin de Lanchatra et du canyon du Diable se trouve encore un autre canyon extrême. Il s’agit du vallon des étages. Parcouru par un puissant torrent, on y trouve de beaux encaissements dans un granite blanc rappelant les canyons tessinois. Il y a des moments vraiment surprenant comme un passages souterrain ou encore un dédoublement du canyon. Difficile aussi d’imaginer qu’en crue l’eau déborde du canyon pour couler jusque dans la forêt alentour.

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Le torrent du Ga est surtout connu pour sa fameuse cascade finale visible depuis la route de la Grave. Pourtant il commence bien avant par de belles cascades ensoleillées au débit toujours abondant. On descend avec une vue permanente sur la face nord de la Meije. La partie difficile réside dans la cascade finale de 120m où il faudra maitriser ses émotions.