espagne

C’est ici que l’idée de parcourir les cours d’eau pour en découvrir tous les secrets a commencé à exploser il y a maintenant plus de trente ans. Qu’est ce qui a poussé ces pionniers à descendre ou remonter ces baranquos avec de l’eau verte pour aller voir ce qui se passait entre ces falaises, là où l’obscurité était de mise? Qu’elles ont été leurs premières émotions?

L’Espagne est un pays avec une culture canyon bien présente. on y croise du monde toute l’année et c’est pas pour rien. Le soleil brille ici un peu plus fort. Les canyons sont rarement difficiles et les paysages somptueux. L’accueil est souvent chaleureux, on y mange bien et la vie coule tranquillement un peu à l’image de ses canyons.

On peut y pratiquer à l’année, mais c’est au printemps que cette destination sera la plus optimale. Quand la neige fond et que les pluies remplissent d’eau les vallons qui en manquent.

L’Espagne est un pays de « vieux » canyons dans le sens où ici l’érosion est souvent finie et la calcite commence à combler les vides. On trouvera beaucoup de concrétions, des tufs et autres arbres calcifiés. Les canyons passent souvent par des oscuros ou des estrechos ce sont ces passages angoissants qui contrastent avec les bassins vert qu’on aura croisé au départ des descentes. Les couleurs du rocher sont chaudes, allant du gris au orange, rajoutant ces couleurs au soleil qui tape déjà bien fort.

Les accès et retour font partis intégrante des descentes, ici sauter dans les bassins se mérite à la sueur du front. Quand ce soleil du sud tape fort, que les vautours guettent une faiblesse, on découvrira au détour d’un chemin ces vasques émeraudes tant espérés.

J’ai pu parcourir trois régions à canyon, chacune a ses charmes et ses particularités.

La catalogne

La catalogne sait se faire désirer. C’est la première région que l’ont rencontre après Perpignan. Les canyons sont isolés, rarement en conditions et il faut apprendre à connaitre le secteur pour savoir où aller et à quel moment.

On y trouve de grande classiques comme sant anyols, des parcours plus discrets comme l’infern mais aussi des descentes ludique comme llevata. Dans ce secteur il y a des réglementations à gérer avec des autorisations à demander à des organismes différents. Ce qui complique l’accès aux descentes. Mais le jeu en vaut la peine si on veut sortir un peu des sentiers battus et qu’on veut vivre l’authentisme.

Oscuros de l’infern

Ice canyon à LLevata

Sorti de l’oscuros de l’infern, le canyon n’est pas fini

Peu d’eau ce jour là dans la nuria

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L’aragon

Les monts perdus et la sierra de guara sont les hauts lieux du canyonisme. C’est ici que cette activité a écrit ses premières pages, se démarquant de la course aux sommets des alpinistes et aux profondeurs des spéléologues. Ici pas de course à la performance. Le canyonisme est né du plaisir de nager dans une eau émeraude dans un paysage de rêve écrasé par un grand soleil. On y trouve une grande variété de parcours allant des secs verticaux du lac de vadiello aux oscuros du mascun en passant par l’étroit du gorgonchon. On peut y passer des semaines à s’emmerveiller et pour longtemps vu que le parc national a inclut le canyonisme dans son développement et dans l’histoire des lieux.