rando en ubaye et alpinisme au chambeyron

histoire d’un week end mouvementé.
ce we on avait dis qu’on allait randonner, j’avais mon Elo avec moi alors autant faire un truc sympa ensemble. à ce moment là je savais pas encore ce qu’il allait se passer. au début je pensais aller pas loin genre les lacs de lignin mais raf a proposé l’ubaye et le lac des neuf couleurs. adjugé on monte.
l’idée de grimper n’est pas venue de suite surtout que voilà je voulais passer du temps avec ma copine. mais bon les coequipiers de raf se sont tous desistés donc j’ai proposé de passer la matinée à grimper. mais l’enchainement d’imprevus a fait tourner ce we en gros moment de stress.

allez c’est parti pour le résumé.
samedi matin vers midi on part d’enriez avec la miss en direction de fouillouse ou on rejoins raf, alain audrey et alex. et oui on est à la bourre et c’est même pas notre faute.
on attaque la montée qu’on pense moins longue à voir le brec de chambeyron juste en dessus. en fait faudra aller bien plus loin que le brec pour trouver le lac des neufs couleurs ou on posera le camp.

lendemain matin reveil vers 8h30 petit dej et départ une heure après pour aller vers la voie.

une fois monté le gigantesque ebouli on arrive aux pieds des piliers. on a un peu de mal à trouver l’entrée de la voie avec un topo archi minimaliste. mais les bouts de corde laissés ça et là indique que c’est bien ici.

on attaque la montée tantôt sur de vieux pitons rouillés, tantôt sur coinceurs ou anneaux de cordes… ambiance pour moi qui n’ai fait que de la falaise sur ammarrage beton… en plus le rocher archi pourri ne rassure pas du tout d’autant plus que j’ai completement zappé mon casque (ce qui n’est pas dans mes habitudes).

la montée se passe quand même bien mais on perd pas mal de temps dans une longueur à trouver le bon passage. on arrive au sommet avec une heure de retard.

pas grave on pense pouvoir raccorder le couloir gastaldi et sa ligne de rappel et rejoindre les autres qui nous attendent en bas des voies. mais là les ennuis commencent.
dur dur de trouver l’entrée du couloir dans cet amas de rochers instable, on perd une bonne heure encore et finissont par trouver un vieux piton rouillé en rive droite, si c’est ça l’equipement du pghm c’est reelement aventure à croire…
on descend dans un couloir pourri encombré de névé voir de cascade de glace.,

faisont un relais sur un bout de cordelette pour ensuite arriver en haut d’une cascade de glace infranchissable parce que pas de point et pire encore pas moyen d’en installer un…
faut remonter en « libre » vers un « gendarme » (piton rocheux) signalé dans le topo comme étant le 2ème passage de descente. une fois là haut des traces de passage mais allant vers l’autre versant… on suis puis remontont vers une brèche et devinont enfin les cairns (tas de pierre) indiquant le retour.
au bout de 6 h de descente on arrive enfin au camp deserté depuis longtemps par nos coequipiers surement morts d’inquiétude, on n’avait pas pu les prevenir: partis leger pour une course qui semblait vite realisé… en fait plus de 10h au lieu des 4 prévues.
on les retrouve au refuge completement chamboulé, l’helico du pghm venait de decoller…
le retour se fera finalement à pied et de nuit avec un mal aux jambes abominable… mais tout est bien qui fini bien…