oules de freissinières

après une journée de « repos » à nice avec ma chérie pour cause de fatigue associée à une bonne crêve (rhyno+autite+sinusite???) je monte pas en forme du tout dans les hautes alpes rejoindre ced avec ses équipiers pour les mythiques oules de freissinières. les embruns ne sont ils pas bon pour les problèmes de sinus?

je retrouve donc sur place benoit et celine qui ne nous suivront pas pour la descente et alex avec cedric pour le canyon. alex n’en est qu’à sa quatrième descente mais cedric m’assure que je peux avoir confiance. en même temps on sera deux à encadrer et le débit n’est pas monstrueux du tout. le double de l’an dernier mais pas de differences flagrantes dans la progression.

la météo est plus sereine que l’an dernier en tout cas; ce qui nous laisse apprécier les sommets alentours et le gigantesque bassin versant constellé de glacier… mmmhhhh beau programme!!

le fameux premier tobog qui met en condition. on sais de suite si il y a beaucoup d’eau ou pas à la vision du remous. là c’est tranquille.

alex dans le passage de la TC25 ou fait pas bon tomber, en fait pour un débutant il se débrouille vraiment bien, un peu à la manière de shrek, aurel et nina lors de la sortie de cet été.

beaucoup de bassins se sont vidés et beaucoup plus de sauts sont possibles. en plus ayant repéré les lignes l’an dernier la descente en devient presque trop facile.

c’est pas la grenouille frigorifiée qui dira le contraire

ced dans l’un des dernier saut avant la partie verticale, on profite encore du soleil et de l’eau cristaline

cristaline j’ai dis mais pas forcement froide en cette saison.

ça y est on attaque les choses serieuses. première cascade de la section « plein les yeux », au fond le village de dormillousse et la grande cascade de chichin, franchement il n’y a pas à chier, c’est juste très beau.

je me suis caché, il parait qu’il y a un gros truc derrière moi. et oui freissinière c’est son coup de canon ou geyser selon les gens. une cascade eject qui balance à plat un tube d’eau à plus d’une dixaine de mètre sur l’autre rive. plein les yeux…

petite variante de la tradiotionelle photo du coup de canon. j’ai profité du petit débit pour enjamber la goulotte mais balise un tout petit peu de l’adherence de mes chaussures, la punition ferait mal.

instant magique saisi par cedric

le contraste est saisissant. en quelques minutes on passe du soleil et bassins bleutés à l’ombre, au vacarme et aux embruns.

il y a pas à dire c’est quand même beau.

et un dernier saut dans la vasque repère avant d’aller se changer. et oui faut se couvrir quand on a la crêve.

puis boire une bière et deguster une tartelette internationalement connue à la buvette du coin.