pourquoi faire des bouses? telle est la question. et pourtant on se la pose souvent. surtout quand on est empétré dans les broussailles, à descendre des plans inclinés, passer deux cascades pas scuptés, tomber dans un autre vallon pollué. traverser une carrière de gravats puis enjamber la cloture d’une décharge et tenter de ne pas se faire écraser sur la route…
et oui c’est ça la bouse. le pire est de la faire en connaissance de cause. ça relève plus du masochisme. on sait que c’est minable mais on y va quand même.
ça ne répond toujours pas au pourquoi.
mais au fait pourquoi chercher toujours des réponses à tout? même là où il n’y a pas de questions.
pourquoi le pourquoi? on essaye bien souvent de trouver une réponse mais on finit toujours par remettre tout en question pour finalement se retrouver dans les broussailles.
finalement est ce que le fait de sortir en détente avec son père, profiter d’une journée qui nous ai donné en bonne santé, dans un milieu qui n’est pas finalement si hostile n’est pas la la réponse!?
heureusement quand même que le vallon n’était pas sec…
pas plus de toffs que ça de cette bouze
tu voulais prendre quoi comme photos? de la broussaille, un cours d’eau, une cascade creusé, les deux autres en photos puis après c’est splendide, une décharge, des gravats…
Humm! Vignale… le souvenir du repas-buffet à l’italienne au « Nic Phil » à Pont de Clans avait effacé celui de ramper sous les ronces au début. Une 45m en fil d’araignée à la fin, je crois?
Comme tu dit, c’est déjà une chance d’avoir la santé et l’ENVIE de canyoner par une jour gris, avec son père, même dans une bouzette. mm