Ce matin on se lève tous tard, encore l’esprit embrumé des différents « crus » gouté la veuille au soir. Karine et Alex vont faire le tour des aiguilles de bavella en rando, Kev et moi partons au castellu d’urnucciu faire la voie allegria, mais ma pauvre mamour se retrouve toute seule à la voiture, en revenant de la purca, elle s’est de nouveau tordu le genou et ce matin l’oedème l’empêche de se balader. Elle vaincra néanmoins sa solitude par une énorme séance de sieste entrecoupé de bronzage.
Revenons à notre grande voie, allegria. On l’a choisis car 100% terrain d’aventure sur 250 mètres de haut dans du 5+ max obligatoire. J’ai toujours du mal à marcher et j’en chie sérieusement dans l’approche. surtout en se paumant plusieurs fois, vive les topos corse. L’intérêt de cette voie réside que sur ce pilier de tafoni, ça passe partout ou presque, on ressent un peu la même sensation que les premiers en découvrant la voie.
A priori, on a attaqué par « la chatière », traversé vers le premier relais d’allegria, continué vers le concombre masqué puis fini dans allegria. Dans les faits on cherche le pied de voie, on se paume. on remonte un pilier au nord pour retrouver le chemin. on trouve l’attaque de la voie mais on descend plus bas voir ce qu’il y a, on trouve une brèche au frais et on monte sur une dalle pas facile à protéger jusqu’au premier relais. Kev qui attaque la longueur suivante ne tient pas compte du spit et de l’énorme anneau dans un tafoni à droite et poursuit dans la brèche. Quand je reprend la tête j’improvise des itinéraires moins arbustifs et du coup plus dur et on arrive au pied de la redescente du premier pilier, on est pas passé dans la voie originale. Pas grave on a navigué dans un rocher parfait d’une beauté impressionante.
Les longueurs qui suivent sont très faciles et cassent un peu celles du début, mais le rocher reste très beau et l’ambiance se creuse. On arrive au chemin de ronde et pour continuer on se jete dans le dernier surplomb de tafoni, bien dur pour du 5+ max mais surmajeur et c’est l’arrivée au sommet.
Petite pause avant de redescendre affronter le maquis, retour à la voiture, bière, casse croute. Après un quiproquo digne d’un film de funès on se retrouve tous à bonifaccio pour manger. fin du jour 3.
pouha, ca donne envie!
c’est facile, ça se sécurise très bien, le rocher est parfait et c’est beau…
à la limite ça manque de continuité dans le 5, tu progresse des fois à corde tendue, mais pas de quoi se plaindre, c’est majeur.
si tu cherches un copain a l’automne pour le dos de l’elephant et des voies trad en corse… ca me tenterait bien aussi
bah écoute t’es la troisième personne à me parler d’un trip grimpe en corse cet automne… en cour d’été on va faire des échanges de mails.