giumaglio

Ça manquait de faire du beau canyon, chez nous on est un poil lassé alors faut bouger ailleurs. Il se révèle que le tessin est une destination idéale en terme de concentration au km²/intérêt global. On a opté comme l’an dernier de partir un we à rallonge pour le 14 juillet. Pour ma part le 13 au soir c’était les plages électroniques  à cannes, rentré à 3h30 du mat, couché à 4h50, debout à 5h45, 4h30 de route et nous voilà garé avec jeff dans le charmant petit village de giumaglio à préparer nos sacs.Très vite on ressent les abus et le manque de sommeil, le rosé c’est mal, la délicate montée me le fait bien comprendre. En plus il fait chaud à en péter, gavé d’humidité, un calvaire… comme celui où faut tourner pour accéder au départ après la grimpette.

ça commence sympathiquement par des blocs et ceux qui me connaissent vont se demander pourquoi je râle pas sur les blocs. Bah en fait le rocher du coin est bien spécial et même les blocs sont esthétiques.

Puis on entre gentiment dans le vif du sujet, un encaissement profond, pas aussi épuré qu’en calcaire, mais diablement beau quand même.

le rocher prend des fois des couleurs irréelles

Quand ce n’est pas des formes torturées.

Ça y est on est en suisse et c’est trop bon

La fin de ce court vallon se fait plus verticale dominant le village avec des piscines esthétiques.

Premier jour validé mais bien fracassé, on dormira bien.

Giumaglio est donc un jolie petit vallon sans prétention qui possède tous les ingrédients qui rendent le tessin mythique, un rocher atypique, une eau transparente, des obstacles intéressants, bref encore une fois un beau vallon qu’on est content de descendre.