Je voulais faire un article en début de semaine mais j’ai pas pu avoir les photos dans ma boite mail. Alors faudra vous contenter d’un simple copie/colle depuis fesse de bouc pour obtenir quelques photos.
Petite session par Pierrot avec Wennael, Sandra, son copain et un tit jeune du coin. Rien de bien spécial à raconter sauf que je skate plus beaucoup ces derniers temps. Mais chose sympa, j’ai repris gout à rouler. Ce plaisir simple avait disparu, ça m’embarrasse toujours autant de prendre la voiture pour une session mais j’ai retrouvé des sensations sur une planche. Sentir le doute quand la vitesse devient conséquente, se demander si les roues vont accrocher et finalement improviser un run de la même manière qu’un artiste créé son oeuvre.
Mais qu’est ce qu’il raconte le guigui?Il délire avec sa comparaison avec l’art. Bah oui un run dans son intégralité demande une homogénéité, une prise de vitesse suivit d’un trop gros freinage pour la suite et voilà un enchaînement qui perd de sa beauté. descendre une route, un couloir, parcourir un chemin, tout ce qui se rapproche du ride se rapproche pour moi d’un art. Il faut savoir être beau à ses yeux pour prendre son plaisir. Ce n’est pas du narcissisme.
Quand on débute, on cherche à réussir, à ne pas tomber, on dépasse ses limites et on est heureux d’avoir passé un cap. A chaque fois qu’on ride, on ressent de nouvelles sensations, on les apprends et elles deviennent naturelles, on ne les ressent plus mais on a besoin de ce plaisir de ressentir quelque chose de nouveau et c’est comme ça qu’on progresse toujours plus. rechercher la nouveauté, l’assimiler puis la rechercher continuellement
Mais au bout d’un moment on arrive à nos limites. Elles sont différentes pour tout le monde. Et une fois qu’on y arrive, qu’on a fait le tour, que tout est assimilé, que reste t’il? S’acharner c’est perdre la passion, changer le support c’est reprendre cette découverte. Au risque d’être dégouté, des fois je préfère « changer de cremerie ». J’arrive à garder la passion en changeant de support et j’arrive surtout à ne pas avoir peur de ne plus me sentir vivre. Parce que sans passion, la vie est bien fade.
Donc comment ressentir le plaisir dans un run. En se rapprochant de la perfection tout simplement. Cette perfection sera différente selon les gens. Pour un initié ce sera de ne pas tomber, pour un perfectionné de tenir ses trajos, pour un expert de rider sans erreurs (ce qui ne veut pas dire forcément vite). Et de cette perfection naît la satisfaction d’avoir créé une ligne harmonieuse.
De l’art vous dis-je.
moi aussi je suis budyste … je t’aime binôme !
j’y avait pas pensé à budy mais pourquoi pas, je viens de réaliser que j’ai pas posté le paragraphe final huhuhu, je m’y colle du coup
T’en à du vocabulaire guigui !!! = )
bien dit
rien a rajouté
[…] petite session longskate […]