A l’origine, devait se passer un beau WE canyon à l’occasion du traditionnel moustierapero, décalé fin mars cette année pour profiter d’un climat plus doux que les années précédentes. Sauf que dame météo n’était pas trop d’accord. On a renoncé à bivouaquer sous la neige et il a fallu donc s’adapter à un temps maussade et froid. Aller direction le monde souterrain, il fait moins froid…
Il a fallu prendre en compte que la pluie qui tombe au dessus de la terre se retrouve au dessous à moment donné. On a donc choisi des cavités qui craignaient pas trop avec peu de marche d’approche et si possible sans prises de tête.
Pour le contrat, à la descente Nico équipe les cavités, je corrige les erreurs si besoin et j’explique à morgan comment ne pas s’emmêler les longes. A la remontée, Morgan tente de ne pas s’emmêler les longes, Nico l’aide si besoin et je déséquipe. Bon ça c’est pas passé exactement comme ça, mais ça ira bien à lire.
On a commencé à la moulière parce qu’il y a pleins de trucs sympa pas loin de la voiture où il y a pas besoin de chercher, le lendemain on partira à pied de chez nico à saint vallier.
aven ollivier
On devait y passer la journée dedans mais j’avoue de suite : on a lamentablement renoncé face à un boyau boueux à moitié inondé… On a visité les anciens réseaux avec de grandes salles avec des ahhhhhhh et des ohhhhhh, on a vu des concrétions de glace qui signifiaient qu’il faisait pas chaud. Faudra revenir en période plus sèche et aller voir plus au fond.
Situé à environ 3 minutes de marche du précédent, c’est après une pause au snack à boire une bière qu’on se jete dedans, sans avoir oublié de poser une corde pour le retour. Nico nous a abandonné alors c’est moi qui équipe et déséquipe cette fois. On descend vite sauf dans le dernier puits où la corde s’était rétrécie soudainement m’obligeant à remonter pour rattraper les arcs de mou en amont afin de toucher le fond du puits et pouvoir visiter les, pardon la galerie du fond. Tout au fond de la galerie du fond se cache une crèche du plus belle effet prouvant bien que quand la boue se reproduit avec l’argile, bah après ça colle aux bottes. Comprenne qui pourra, mais nul ne doute que les spéléo sont des artistes.
aven du cataphot
Après une nuit réparatrice, on part à pied de chez Nico pour aller au cataphot à 10 minutes de là. Quand on trouve l’entrée il neige, on s’équipe vite fait puis on va se réfugier sous terre.
La topo annonce P7, P5, P6, P78. Je sais pas j’ai eu l’impression que c’était le même puits de 95m tout le temps avec juste des petites marches pour les pieds par endroit. Fourvoyage de Nico qui n’a pas lu la fiche d’équipement et encore moins réfléchit au contenu des kits. C’est la pédagogie qui rentre, mais à faire des conversions on fini par se peler le fion. Rien de tel qu’un petit coup de tamponnoir pour me réchauffer et mettre un beau couplage de point à un endroit utile.
En bas on s’est fait avoir. On est parti dans un jolie méandre, puis un jolie laminoir et on aurait du s’arrêter là. Mais ma curiosité m’a poussé à rentrer dans d’infâmes boyaux remplis d’argile collante et d’en ressortir minable… Les autres se sont un peu plus méfié mais ne sont pas sorti propre pour autant…
La remontée du puits se sera faite sans encombre tout au long des 95m avec quelques impressions de solitude durant les grandes longueurs à ne plus voir le relais suivant tout en faisant du yoyo.
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