Il y a quelques années, au moustier-apero si je ne me trompe pas, un ami canyoniste, Eric F, me parlait de canyons. Jusque là rien de bien surprenant pour une soirée entre canyonistes au coin du feu.
Il avait bien insisté pour que j’aille faire Maor. Du coup j’ai vu des photos sur des topos, sur internet, recouper des infos et l’avais inscrit dans ma très longue « to do list » et j’ai fini par conseiller ce canyon à d’autres amis canyonistes sans l’avoir fait moi même. Le dernier en date était Matthias F qui au retour de ses vacances dans les dolomites m’avait remercié du conseil autour d’une bonne bière.
Aujourd’hui était le jour J, on y était enfin. Même si j’étais le seul à manifester un quelconque enthousiasme. Il a même fallu faire preuve de persuasion pour ne pas louper cette descente à 800 kilomètres de chez moi que j’attendais de faire depuis cinq ans et où toutes les conditions étaient réunis (c’est à dire juste soleil!!)
Maor est extrêmement facile, quelques petits sauts et désescalades, deux rappels qui se laissent désescalader aussi le reste n’étant que contemplation. Il s’agit d’un encaissement profond, étroit, sombre dans un calcaire stratifié alternant les couleurs à chaque strates. La calcite presque blanche déposée au fond des bassins donne une couleur irréelle à l’eau. Un grand moment de canyon.
Au bout d’un moment l’encaissement s’ouvre, on trouve le chemin décrit par Nicolas E, retour à la voiture avec en toile de fond des orages se dessinant sur les dolomites à quelques kilomètres de nous. Il est temps de rejoindre un canyon conseillé par Stephane C dans son livre 😉
Désolé pour les photos pourries, mon appareil est en fin de vie. Si quelqu’un ou plusieurs veulent m’offrir un nouveau sony TX30, je suis preneur :p
Franchement, je donnerais cher pour faire de telles photos « » » » »pourries » » » » » !
Elle sont super classes !
mais non, il y a une rayure sur l’objectif qui colle en permanence une goutte d’eau!! Moi je ne vois que ça!!