Bah oui, c’est le sentiment qu’on ressent quand on regarde autour de soi, qu’on regarde la carte ign et qu’on réalise bien qu’il n’y a pas âme qui vive à des kilomètres à la ronde. Une agréable sensation d’isolement et d’une nature peu foulée. Alors oui il y a quand même de solides points doublés en haut des cascades par le conseil général (d’ailleurs au prix du point, ils auraient pu au moins être posé intelligemment), mais combien de désescalade foireuses et de pierriers interminables?
Parce que oui, on est bien dans le plus grand canyon d’europe, une classique à avoir vécu, une course majeure, mais non ce n’est pas le plus beau, le plus continu ou le plus ludique. C’est pour le cadre, la longueur et l’isolement qu’on vient là, pour sentir cette notion d’engagement qui fait redouter le pépin le plus anodin. Bref la bendola est incontournable pour ceux qui sauront l’apprécier.
Alors la réflexion est faut il la faire en un ou deux jours? pour certains c’est impossible à la journée, pour moi j’ai pas envie de me peler le cul au bivouac et vu qu’à l’âge de 12 ans je l’avais déjà fait à la journée, mon choix était vite fait. d’ailleurs si je ne me trompe pas 20 ans sépare ma première à 8 ans et ma troisième bendo à 28… un clin d’oeil avec la photo 😉
La bendola c’est aussi vivre au rythme de l’eau, partir de la crête et voir la naissance du ruisseau, puis voir l’eau disparaitre, pourrir, renaitre, redisparaitre, résurger, couler, être froide, puis moins, glisser, héberger la vie pour se mélanger dans une autre rivière et continuer jusqu’à la mer. Un rite initiatique qu’il faut comprendre et en devenir acteur et plus forcément consommateur.
bivouac sous la pleine lune
départ du canyon : euhhh tôt
de l’eau bien fraiche pour le réveil, dur dur
malheureusement ça ne dure qu’une heure, les bassins deviennent vite ragoutant
partie alpine, rappels, marche dans les strates, eaux croupie ou claire des fois.
on passe dans la forêt, avec des traces de crues qui font rêver.
cytises en fleur, (pour la nostalgie de l’école laburnum anagiroides)
les souches d’arbres fument sous le soleil
l’eau réapparait, toujours aussi fraiche
puis disparait mais reste claire, d’ici 15 jours ces bassins vont devenir infects et sentir le pourri à des dizaines de mètres
de beaux creusements
l’eau réapparait pour ne plus nous quitter maintenant
la plus belle piscine de la bendola
la deuxième grande cascade et son petit lac à l’arrivée
creusement
très belle partie rocheuse
couleurs fluo
invitation à la baignade
le coeur de la bendola qui bat d’eau fraiche, ici c’est le milieu du canyon, on peut enlever le baudrier et ranger définitivement la corde. le bivouac se situe dans les arbres au dessus à droite.
commence une interminable marche dans les blocs glissants, encore plus après l’averse orageuse de 20 minutes lors de la pause.
c’est beau mais ça glisse et ça dure…
ça dure, ça glisse toujours autant.
couleur de l’eau
ambiance chlorophile
passerelle de la baragne, on peut continuer, mais il est tard, il faut encore aller chercher les voitures à saorge après l’interminable piste interdite (pour pas déranger les hippies)
un gros appétit
aie j’ai mal….
il faut bien penser une chose c’est que la bendo n’est pas encore finie. après le long retour à pied, commence la terrible navette, la piste défoncée à souhait, longue elle aussi à ne plus en finir…. mais c’est beau, on reviendra… mais pas de suite.
combien d’heures alors?
11 heures 30 pauses comprises avec un rythme normal et en prenant le temps pour les photos. ça doit passer sans trop de problèmes sous les 10h voire en 9h en mode sport. le record italien est incroyable par contre en 5h!!!
jolie … un jour peut etre j’espere….
bah t’a intérêt de te remettre en forme pour de bon, parce qu’imagine male vesse et rasiga à la suite (ce dernier glissant autant). c’est éprouvant.
par curiosité, la prochaine fois je le ferais bien sur deux jours, histoire de laisser l’organisme se reposer au bivouac.
moi j’ais pas etais foutu de marcher 4 h avec un sac de 2kg sans me rebloquer ce week donc c’est pas pour tout de suite …
hé, bravo !
j’ai testé le bivouac avec le padré y’a quelques année étant gamin… miam !
Nuit en tee-shirt au doux bruit de la couverture de survie…
Sinon de mémoire même avis que toi, pas majeurs comme ruisseau… le mieux c’est quand t’arrives à la route ! (j’exagère..)
belles photos
Bonne continuation
Yann
Salut gui! Vous l’avez pas fait entière la bendo alors?
Je confirme nous on avait mis à peut près 10 h pour faire l’amont et la médiane a la suite avec pas mal de pause et pas mal de deblayage de branchage ds les vasques et a certains relais …on étais la 1ere équipe à passer de la saison!!Par contre on étais fracassé!
pas majeur tout du long mais un beau voyage que j’aime toujours autant, voir la distance s’agrandir et être toujours dans le même vallon, une sensation d’isolement qui fait du bien.
sympa ta viré au pfalz, pour nous ça va être le tessin bientôt
yop lolo, non on l’a pas fait complet, jeff avait les pieds niqués par les 5.10 et on a pas mal trainé, on a pris le temps, la reprise après la pause repas sous la pluie a été un supplice: tout glissait la folie, on a passé deux heures à ramper
Une belle aventure comme je les aime!!
Entre La Baragne et le Pont du Castou, c’est surtout de la nage dans les longs biefs. Finalement, j’ai préféré rester jusqu’à la fin au Castou; c’est moins dur que de marcher entre les 2 ponts, et à peine plus long. mm
comme d’habitude après chaque lecture de tes sorties canyon, on a qu’une envie, c’est de le faire !!!!!
c’est une belle aventure, si bien décrite ….je programmerai ça un jour !! Merci guigui pour les belles photos et les comm : du must !
tien guigui qui veux faire la bendo sur deux jours je tien à être present histoire de la refaire en condition top cette fois
JPV et des spéléos sympas la font sur 2 jours le we prochain 24/07.
contacte-le par son email DC.com
[…] de canyon niveau 5: écouges, bandia, vorab, bendola, male vesse, sa […]