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Retour en arrière sur un WE fort en émotion qui s’est fini le visage cramé, les cuisses fumées, des étoiles pleins les yeux dans la dernière descente au coucher de soleil en direction de Peyresq.

Beaucoup de temps passé dans les interminables marches du plan du rieu. Ce qui a donné à réfléchir sur les modes de randonnée utilisés par notre groupe. Trois d’entre nous avaient opté pour les raquettes en portant leurs snowboards sur le dos. Ils ont pas mal souffert dans des configurations variées, principalement par le poids du sac et aussi par l’effort rébarbatif des raquettes. Un d’entre nous avait opté pour le splitboard qui s’est révélé être un super compromis. Une vitesse de progression agréable, un poids au niveau des pieds. Mais avec les défauts d’être délicat en dévers encore plus si ceux ci sont gelés… Quand à moi j’ai pris gout au ski en randonnée comparé au snowboard. Un poids limité, une efficacité optimisée par des années de développement avec pour unique inconvénient de devoir ré-apprendre à rider.

traces de descente dans le vallon du pré des brousses

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Pour la virée on a choisi de faire une boucle sur les conseils de Pierre B. qui consiste à monter au grand Coyer par la voie normale ouest via le courradour et le collet d’emburles. Plonger ensuite dans le couloir Nord vers la dépression de détroit. Remonter à la baisse du même nom afin de descendre le vallon du pré des brousses en pensant à bifurquer avant de tomber dans le canyon. Remonter encore une fois jusqu’au courradour pour rentrer. C’est une très longue bambée avec de nombreuses parties plates mais toujours splendides.

dessiner sa trace dans le vallon du pré des brousses

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Quel intérêt d’aller faire le grand coyer en plein hiver? Il est loin de tout, il y a beaucoup de montée-descente, beaucoup de plats, des descentes pas forcément majeures… On peut se poser la question. En faisant le tour comme nous, on gomme les défauts des descentes parce qu’elles sont toutes intéressantes et très différentes. Il y a bien des parties plates, mais les paysages rattrapent bien tout ça parce que c’est beau. On est loin de tout, mais depuis tous les sommets environnants on le voit le Coyer… Alors la vue d’en haut est vraiment unique, panoramique et sauvage. Il est isolé, loin de tout, on y viendra pour ça.

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Le coyer est défendu par des pentes soutenues flirtant avec les 40° qu’il convient d’aborder avec prudence, il faudra prévoir tout le matériel nécessaire sachant qu’en cas de pépins on est loin de tout.

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La vue du sommet est bonnement hallucinante, on voit clairement le dévoluy et les écrins au nord-ouest. Le queyras avec le chambeyron comme sommet caractéristique au nord. La pyramide du Viso au nord-est. La chaine du mercantour-argentera à l’est. Moins loin on devine les lacs de lignins sous la neige, beausseberard, les vallons du haut verdon…

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Une réponse "

  1. Jams dit :

    Super tour !

  2. tran dit :

    Salut guigui. Super tour. Tu m’appelles lorsque vous y retournez, je prends mes ailes.

  3. Ricoshek dit :

    la classe à Dallas ! Merci Guigui

  4. […] Vu imprenable sur le Cairas (à force d’en parler je vais finir par y aller), sur le grand Coyer, sur la baisse des Lignins, la vallée de la Lance… Avec une grosse envie de revenir […]

  5. […] une courte descente puis une longue balade dans ce cadre lunaire des lacs de Lignins au pied du grand Coyer. Après avoir fait nos mesures, on est remonté et fait la descente. Effectivement elle est […]

  6. […] les couloirs de Pelens, le pas Roubinous, les Fourcheires, le saint Honnorat, Mourre Frey et le grand Coyer. Il me reste les Fourchias et le terrible […]

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