Quelques jours avant la fermetures des canyons en eau des Alpes Maritimes, le ciel nous a offert un bel arrosage. Les vallons se sont mis en bonnes eaux et c’était le moment d’en profiter. On a jeté notre dévolu sur la Peira qui avait un bon débit sans être délicat et on s’est régalé dans de belles gerbes d’eau fournis mais jamais méchantes. Le gros avantage de la Peira est de pouvoir s’éloigner par les rives en cas de mauvaise estimation du débit.
Une fois finis, même rassasiés, on en a voulu encore un peu et on est parti sur son voisin Imberguet. Le débit était aussi fort et commençait à créer des mouvements d’eau. Même appréciation pour le niveau qu’on a trouvé parfait. Suffisamment fort pour devoir réfléchir et faire attention, mais jamais vraiment compliqué si on connait les subtilités du canyon.
L’équilibre pour ce genre de conditions se trouve entre monter la difficulté liée au débit d’eau tout en sachant s’arrêter face à la griserie et à l’adrénaline. Il faut toujours rester dans la maîtrise de la situation et jamais dans le doute. En cas de doutes, il n’y a plus de doutes et le bar est une meilleure destination. Soyez prudents !