infernetto ou le vallon maudit

Non ça n’a pas été une journée de merde, bien au contraire, mais faut juste dire qu’au pays des sorcières, ce vallon a peut être été maudis et qu’un sort y a été jeté. Le résultat sera  » jamais en condition tout ce canyon tu aura »

Trois fois que je fais cette descente et jamais je n’ai encore eu la partie haute en eau. Il faut trouver un équilibre subtil entre la fonte des neiges, des pluies récentes et un accès possible par la route. Là on avait tout faux ou presque. La pluie est arrivée après notre passage, il faisait pas si chaud que ça et la piste était enneigée, et faut rajouter un temps glauque pour avoir bienvenue à « blair witch »

Donc on résume. L’ami figolu nous promène dans la ligurie profonde sous un temps plombé, des brumes accrochées un peu partout et une ambiance glauque assez opposée à ce qu’on a rencontré l’été dernier. Malgré les températures printanières, l’accès est encore enneigé tout comme le fond du canyon rempli d’une neige peu porteuse. Et….. toujours pas d’eau!!! comme l’an dernier pas grave les conditions sont un peu différentes et on en profite bien quand même.

Entre l’encaissement principal et la partie aval « aquatique croupie » des résurgences arrivent et malgré une eau glaciale, la motivation pour en profiter est au max cette fois on a de l’eau bien verte!!! Après une bonne partie de bonheur aquatique on a rejoint notre pote vraiment patient de nous avoir fait la navette et attendu aussi longtemps. ce dernier avait profité pour nous faire un accueil à la hauteur de l’ambiance avec quelques signes reconnaissables pour baliser le chemin

Résumé en image, dès l’approche les chamois sont maudis, nous passant à quelques mètres sans même nous voir et bêlant d’une manière surprenante, on se serait cru en soirée arrosée!! à mon avis c’est la saison  des « amours » et motivé comme ils étaient il valait mieux surveiller nos arrières!!

une fois finie la partie en neige très épaisse, on a eu droit à la partie en glace et ruissellement  d’eau. des vidéos viendront de la technique de l’otarie et du mammouth

arrivéé à la c25 c’est un bel amphithéatre de gerbes d’eau qui nous atttend

les sauts se succèdent entrecoupés de quelques rappels, le plaisir est à son comble. à quand le haut dans ces conditions????

comment de pas rêver de la touche de séducteurs de nos voisins transalpins transportant leurs douces sous la pluie à l’arrière du triporteur…