Et oui dans alpes du sud il y a le mot « alpes » donc même si on a pas des sommets de 4000 mètres qui se méritent, on a des 3000 pas trop loin qui en valent la peine. C’est le cas de pelat, 3050 mètres, une grande course quand le col de la cayolle en dessous est fermée, bien plus accessible quand la fraise à neige est passée. Il reste un peu plus de 1000 mètres de dénivelé pour y accéder, en cherchant un itinéraire entre névés à ski et chemin d’été à pied, c’est pas bien compliqué et ça fait plaisir.Donc c’est tardivement dans la saison qu’on fait les sacs et vu tout autour ça semble bien sec, Il y aura t’il de quoi glisser? On verra bien. Il a légèrement gelé cette nuit, la neige a bien serré et c’est 10 minutes après être parti du col qu’on chausse. Pierre teste ses prototypes de couteau sur ses skis d’approches, moi j’ai pris les skis, largement plus agréable à la montée que les raquettes et je commence à y prendre gout à la descente.
On navigue entre les névés et Pierrot préfère une trajectoire dans le dévers loin au dessus du sentier d’été que je suis. Pas de chance il cassera un couteau et commencera la galère des névés en dévers sans crampons. Je reste bas avant d’attaquer la pente sous le col de petite cayolle et sors vite les miens de couteaux. Soit je me chie, soit la neige est difficile, je suis obligé de déchaussé en galère pour monter dans les gradins rocheux pour pas faire la luge dans la première pente, Malgré les couteaux je glissais….
Une fois basculé de versant on passe en mode descente pour 300m de déniv, histoire d’apprécier un champ de neige miné et gelé, que du bonheur. Une fois passé cette souffrance, on range le matos sur les sacs, le sommet nous cligne de l’oeil et pas beaucoup de neige en versant sud… On prendra donc le sentier d’été pour une rando en boots de snow pour Pierre et en chaussure de ski pour moi. Ça monte bien malgré quelques névés où Pierrot sera pas en confiance avec ses chaussures souple, on arrive rapidement au sommet. La vue est bouchée sur tous les sommets alentours. Les orages annoncés arrivent et j’ai l’impression qu’ils nous épargnent en nous laissant dans une troué bleu. On mange vite puis on attaque la descente. il reste suffisamment de névés en versant sud pour glisser longuement au prix de quelques déchaussages courts, on bifurque vite vers le lac du trou de l’aigle et le pas de la grande barre, on remet le matos sur le sac pour attaquer la dernière remontée de la journée. En haut du pas, ça semble raide mais pas tant que ça, en tout cas en ski j’ai jamais tenté une pente comme ça, alors qu’en snowboard je ne me serait même pas posé la question, j’y vais preums et ça passe mais pas confiant avec la neige qui glisse plus qu’elle n’accroche sous les carres, Pierrot me suit et on continue dans les pentes régulières et idéales qui suivent. Quelques passages au sec, puis dernière langue de neige au milieu des pâturages déjà en fleur, c’était la dernière courbe de la saison, au mois de juin et pendant qu’à Nice c’est l’heure du monoî et des touristes mais pour nous on préférait être là avec les marmottes et les chamois 😀
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sur l’apn c’est affiché 4h57 du matin, mais heureusement c’est l’heure d’été et c’est 5h57, pffiioouu c’est tôt quand même.
reflet sur un lac de montagne encore enneigé
la même vue d’en haut.
Pierre arrive au verrou du col de petite cayolle
première descente de la journée, de la tôle désagréable au possible
on reprend le chemin d’été, au fond le lac d’allos, la tête de l’avalanche et les tours
sur le chemin d’été et derrière le chemin d’hiver qui disparait
le lac d’allos veille sur nous mais déjà les nuages se forment
ça monte bien, mais la neige est dure en soft boots
de l’autre coté de la crête le ravin de grande cayolle au pied de la barre du pelat
le sommet est en vue, plus de neige à glisser, on posera le matos pour les derniers gradins rocheux
halo de lumière
jolie vue du haut, les nuages se forment tout autour mais nous laissent le soleil
le ravin de grande cayolle avec à gauche le cimet (3020), le pas de grande cayolle à droite accolé au trou de l’aigle
Pierrot au sommet à 3050m
transformation, on passe à la descente on attaque les névés au plus haut
yabon!!
on cherche des cheminements pour un peu plus de continuité
dernière remontée dans le trou de l’aigle au dessus du lac
au pas de la grande barre, dernière pause avant une longue descente
on est bien en juin!!
à l’entrée du pas
c’est raide pour mon niveau en ski
pierrot bien plus à l’aise
dernière longue pente
trou de l’aigle à gauche, pas de la grande barre ensuite, pelat, téton (et oui hihihi) puis cimet
et dernier virage avant l’année prochaine!!
« »mais pour nous on préférait être là avec les marmottes et les chamois » »
oh que oui, guigui !
la neige en toute saison, c’est top génial !!
Au poil ! ! !
Bravo d’avoir osé! c’est un programme bien original mi-juin. mm
yes le top la prochaine fois on se le fera ensemble
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