spéciale renfougne à annot

Après un été passé bien souvent aux blocs et des soirée passées à la gare, l’automne est là avec ses feuilles mortes et ses températures douces. Du coup l’activité reprend sur les vires. Cette dernière semaine il y avait pleins de cordées à croiser et pas mal de croix pour chacune. Le site de trad est reconnu par la communauté grimpante et unanimement apprécié.

Pour moi aussi c’est la reprise, après avoir beaucoup grimpé pour tenter le probatoire escalade (où je suis finalement pas allé) j’ai fini par privilégier le DE canyon et du coup j’ai mis l’escalade de coté durant deux mois. Autant dire que je pensais pas que la reprise serait aussi peu évidente. Du coup quelques moulinettes dans des voies plus ou moins dure avant de reprendre la tête et aller dans les lignes que j’avais mis de coté jusqu’à maintenant, notamment les offwidth. Du coup j’ai passé quelques jours à ramper dans des fissures malcommodes avec des camalot n°6 quasiment ouvert à me faire des steaks partout. Du coup quelques croix, deux belles loupées de peu et pas mal de choses apprises. Bref la renfougnade c’est marrant mais ça use énormément. Faut y aller avec une dose de courage, pas mal de patience, avec de la bonne humeur, oublier l’esthétisme et chercher à verrouiller le plus efficacement possible.

Avec un peu de chance vous pourrez imaginer ce qu’est la vie d’un ténia…

J’ai perdu pas mal de temps sur le net ces derniers temps à lire des débats assez stériles entre défenseurs du terrain d’aventure et ryobiste compulsif. J’ai toujours prôné la polyvalence et la différences des styles. Mais en passant sur les post inutiles j’ai eu l’occasion de lire deux textes assez sympa de défenseurs ardents du coinceur qui peuvent aider à comprendre pourquoi il faut laisser de belles voies sans ferrailles. Il ressort toujours des choses intéressantes de ce genre de débat.

Alors un plaidoyer sur le site de Jeff et une discussion lors des assises de l’alpinisme.