Faut avouer que la veille on s’est quand même mis une bonne décharge, notamment après la voie, à marcher comme des bourrins pour rentrer vite à la voiture. Arroser de quelques bières dessus et d’un pot au feu bien remplissant et ce dimanche matin c’est mal de tête et pas la patate des grands jours. Ça tombe bien, il y a une voie toute facile pas bien loin, tant pis pour ouvreur de bouse ou pour deux gamins sous la pluie, ce sera pour la prochaine fois!!
En plus ce matin il est tombé une bonne averse, on ne sait pas si le rocher va être mouillé ou pas ni si les cotations seront vissées comme la veille. Premier contact avec les galets du poudingue du bec de l’aigle, ça a l’air stable et c’est sec. Rappel puis relais au raz de l’eau, le site est classe et ça n’a vraiment pas l’air dur. Première longueur pour mon équipier et effectivement ça va pas être bien compliqué, des prises de toutes les tailles, des galets, des trous, le plus dur est de choisir lequel. c’est pas raide, bref ça déroule, nickel quand on a pas le jus. Une voie top pour de l’initiation gentille où vous pourrez amener votre copine (si bien entendu ça l’intéresse un peu…) La vue au sommet est démoniaque, d’ailleurs gaffe que sous les pieds c’est surplombant…
On redescend vite fait, et Kev veut me mener à un rappel qui tombe au bord de l’eau avec une traversée pour revenir. C’est pas un des fameux « dry » de la Ciotat? Ce secteur prolifique de « canyon ». Me voilà en train de devenir sarcastique mais il faut avouer que c’est pas vraiment du canyon, mais plus des cascades temporaires, non? Et ben je vais devoir avouer que c’était limite de couler, il y a des bassins faciles à éviter et des rappels, comme dans mon activité habituelle. Mais ce qui aurait pu devenir une croûte se déroule en fait dans un cadre de folie au milieu de falaises de poudingue, criblée de tafonis, c’est beau quand même. Mais je persiste et signe, ce n’est pas du canyon!! même si c’est valable d’y aller!!
Par contre en balade verticale et traversée au bord de l’eau, c’est classe, partout où on regarde c’est beau et en plus quelques pas d’escalade, des tyroliennes et d’autres animations sont au programme. Faut y aller pour la balade qui est carrément dépaysante. Mais la nuit va tomber, la pluie aussi, il est temps de rentrer chez soi. Ce petit coin sympathique, faudra y revenir…
Aujourd’hui faudra faire la course aux escargots pour le pas subir la pluie… on a gagné cette fois…
le rappel d’accès à l’atelier bleu
Première longueur dans un cadre hallucinant
la seconde permet de réaliser la dimension des tafonis.
Un beau relais par Kévin
De grosses prises partout à volonté, il n’y a qu’à choisir.
Encore une longueur facile dans un océan de galets
Et celui là de relais il est pas beau?
Pas pire la vue…
Le cap de l’aigle et son arête.
Direction les canyons sec de la ciotat: Kev c’est quoi cette arnaque où tu me mène?
Ça va c’est mignon, il y a même une marmitte
Le beau rappel pendulaire de 50m.
Au retour de beaux points pour s’assurer
Retour sur des vires avec quelques mains courantes pour pas finir à l’eau, mais on sait jamais…
La calanque du trou souffleur
Et sa tyrolienne
Tooujours un océan de galets au dessus de la mer.
Encore une tyro
Un rocher presque aussi mystérieux qu’en corse
La cheminée de sortie
Le tout mené en speedant par mon équipier inépuisable, merci kéké!!!
Un bon article et de bonnes photos;au tit dej !
DU LOURD MADAME!!!DU LOURD j’VOUS DIS !!!!