Mallorques, ce nom respire le soleil, la fiesta et les plages, pourtant c’est basé sur pas mal d’à priori et de méconnaissance du coin, sauf après y être allé.
Du coup première chose, c’est déjà d’y aller, il existe plusieurs solutions, la plus compliqué étant à la nage, on va garder les deux plus sérieuse. Le ferry et l’avion, l’une permet d’amener son véhicule bardé de matos, l’autre devra concéder du poids mais les tarifs sont avantageux pour qui sait chercher. Il y a beaucoup de bons plans en cherchant des séjours aux Baléares. Une fois sur place, il faut se déplacer, à pied ça diminue le bilan carbone déjà entaché par le premier mode de transport mais c’est pas pratique, le mieux sera alors de louer une voiture sur place pour ceux qui auront choisi l’avion, les tarifs sont très bas et vu que le stop marche bien lors des navettes, une seule suffira à condition de se serrer.
Ensuite dans les besoins fondamentaux, il y a le sommeil, une location d’appartement sur le nord de l’île vers soller/port soller est très raisonnable, bon point d’avoir une douche chaude tous les soir ainsi qu’un bon lit douillet après avoir bartasser toute une journée. Dernier besoin fondamental, manger. Les restaurants ne sont pas excessifs et l’accueil est excellent, par contre question supérette c’est pas donné et faut bien regarder les prix en remplissant le caddie.
amuse gueule autour d’une san miguel
Une fois sur place il reste à profiter, première impression, la vie semble paisible, tout semble fonctionner, les gens ne sont pas stressant, sont chaleureux, ça donne une bouffée d’air frais. En rajoutant qu’ils sont tous capables de s’exprimer en 4 ou 5 langues couramment, aucun problèmes de communication!!
église sur la place de soller
Bon c’est pas tout mais à la base on est venu faire un trip sportif autour du canyon, donc j’y viens. Alors premier truc : ne pas prendre le coin à la légère. C’est pas parce qu’il n’y a pas de gros débit et qu’il fait soleil que les journée sont tranquilles. Les canyons sont faciles, mais les marches d’approche et de retour sont à prendre au sérieux, étant souvent bien plus longues que le canyon même. On marche aussi beaucoup dans les canyons vu qu’ils ont des profils très horizontaux, bref comptez 5 à 10 heures à user vos pieds dans un terrain caillouteux en profitant de paysages à couper le souffle. Ne vous découragez pas, c’est un bonheur que de voir ces paysages évoluer lors des marches. Quand à la partie aquatique, c’est un foisonnement de sauts dans des encaissements impressionnants, continus et sculptés à souhait. La calcite dissout des lapiaz de surface s’est concrétionnée plus bas donnant des formes et des couleurs divines. Ce qui est sympa ici c’est que pas mal de descentes finissent au bord de l’eau quand ce n’est pas dans un saut final dans la grande bleu, chose qu’on ne rencontre que rarement ailleurs. C’est assez fou de rencontrer plusieurs canyons majeurs sur une bande de montagne aussi courte et aussi faible en altitude…
sortie de diners sur la plage de cala tuent
On parlait de marche d’approche et de retour, donc on peut s’y attendre, la randonnée vaut ici le détour, des chemins entretenus, bien balisés traversant des champs d’oliviers d’un village à un autre, incontournable là aussi, à l’instar de l’île de la réunion.
départ d’un sentier de randonnée à biniairaix
Si la marche vous déplais et que vous préférez rouler, les routes sont bien belles, souvent parfaitement goudronnées et tracées avec gout, les cyclistes l’ont bien compris et envahissent le moindre col, et comme on le sait bien, un spot à vélo est souvent aussi un spot à roulette, amenez un longskate vous ne serez pas déçu, en plus le stop marche vraiment bien…
fin sur le port de la descente de valdemossa
Enfin, c’est au niveau de l’escalade qu’il y a le plus gros potentiel, à se demander pourquoi l’île n’a pas la même notoriété que la corse ou kalymnos. Il y a des falaises vierges de partout avec un rocher sculpté incroyable, passant des grottes aux stalactites immenses au parties couchées à la mode « stingui malgache », on imagine sans peine des voies sur chaque bout de rocher et pourtant il n’y a que peu de spots et pas tous forcément majeurs au niveau de leurs environnement immédiat. Pourtant l’île est connu pour le psychobloc mis en avant par Chris Sharma à « es pontas », c’est peut être mieux ainsi, ça laisse un peu de place pour les amateurs de coinceurs pour s’exprimer dans les grandes parois du torrent pareis…
quelques parois autour de soller
Pour conclure, Mallorques c’est majeur, sauf pour le tourisme de masse, la plage et la nuit…
Un jour peut etre j’aurais des vacances pour partir avec vous ! ! ! PS encore un gros merci a tous pour la carte !
Plein de petites infos pour aller visiter en « connaisseur » : merci guigui !
« la fiesta et les plages » la fiesta non je te croi pas et les plage encore moin pour toi la plage c’est juste si y possibiliter de grimpe si non je te croi pas toi a la plages, mdr, bizoux
[…] plus soin de leurs terres que les corses. Des îles que j’ai visité (réunion, corse, mallorques), la sardaigne est celle avec le moins d’attrait immédiat, mais on le verra plus tard, ses […]
[…] baléares […]
[…] à prendre sur place. Vous pouvez aller voir les précédents sur la Crète, la Sardaigne, Majorques… Cette fois ci je m’attaque à une destination plus lointaine, les Etats-unis […]