Après chaque voyage, j’ai pris l’habitude d’écrire un billet résumant les particularités ou les habitudes à prendre sur place. Vous pouvez aller voir les précédents sur la Crète, la Sardaigne, Majorques… Cette fois ci je m’attaque à une destination plus lointaine, les Etats-unis d’Amériques. Peut être aurez vous vu plus tôt le billet voyage canyon à l’étranger comment se préparer? Je l’ai écrit en pleine préparation de ce voyage. Bilan : je m’étais plutôt bien organisé mais on a dû s’adapter à quelques occasions, en favorable à chaque fois avec aucune mauvaises surprises!!
Comment y aller?
Surement vous aurez déjà regardé les billets et vous vous serez étouffé une première fois. En fait on peut toucher assez facilement des billets à moins de 600 euros en s’y prenant comme il faut. Première chose se connecter à un comparateur de vol facile à utiliser comme Kayak ou google flight. Mettre une date au hasard et déplier le mode calendrier. Vous allez vite voir qu’en partant certains jours c’est moins cher que d’autres. C’est la première base, être flexible!!
Seconde base c’est être opportuniste. Attendez le 27 du mois en cours et regardez le prix des billets s’effondrer de 30 à 40%. Attention c’est aussi le risque d’avoir des dates étranges ne correspondant pas à vos vacances. Je conseille vraiment d’essayer plusieurs fois et de sauter sur l’occasion. On a acheté nos billets entre 600 et 1100 euros et on en a loupé à 450!!!
Autre paramètre à prendre en compte : les escales. Vous aurez forcément un vol en retard donc essayez de minimiser le nombre d’escale quitte à payer plus cher, mais ne minimiser pas le temps de l’escale!! Misez sur 4 heures minimum entre chaque vol sachant que vous aurez à passer les douanes et autre contrôle très long, le tout avec le retard du vol précédent!!
Astuce : prévoyez où dormir le premier soir!! même si vous racontez des salades, il faut être sur de vous face au douanier. On a bivouaqué directement au lake Mead mais on avait raconté qu’on allait au campground de Zion pour avoir une vrai adresse. Attention, ça peut être un motif de non autorisation à entrer aux USA!!
L’idéal pour nous européens est de débarquer à Las Vegas. Une fois à l’aéroport c’est facile, quelque soit votre terminal il faut suivre le panneau rent a car, prendre le bus dédié et vous voilà chez les loueurs en 5 minutes. Dans votre sac, pas besoin de prendre trop de matériel. Un baudrier d’escalade léger et vieux que vous jetterez au retour. 3 ou 4 mousquetons (pas d’autolock!!!), une longe simple, un descendeur pyrana ou oka (pas de 8 ce coup ci), une combi de 2 ou 3mm, un casque léger, des chaussures de rando que vous allez surement détruire. et surtout du matériel de bivouac facile à installer et replier!! Un bon duvet 0 à 5°c vous donnera satisfaction aussi. Les chaussures de canyon, combi 5mm semi-sèches se louent facilement à Zion, là où c’est nécessaire. Le reste du temps le matériel indiqué au dessus est suffisant. En corde prenez deux cordes de 30 c’est suffisant. Vous pouvez aussi les acheter sur place très facilement. Pour les grands rappels, il faudra se débrouiller!! Mais il y en a peu!! Une corde fine genre dyneema de 50 mètres est très intéressante aussi surtout si vous commencez à faire du ghosting
Comment se déplacer?
Vous voilà maintenant chez le loueur. Si vous allez à Zion uniquement, une voiture suffit, mais sinon, même si c’est cher, prenez un SUV 4×4. Nous avons loué un jeep patriot, on en a été enchanté!! En dehors de Zion, vous allez très vite vous retrouver sur des pistes très longues et en état très variable. Un véhicule tout terrain est salvateur même si des fois ce ne sera pas suffisant!! Ne forcez jamais un passage sur les pistes, ni y aller sous une météo douteuse, vous pourriez rester coincé plusieurs jours. D’ailleurs profitez en pour regarder si c’est dans les clauses de l’assurance… Ensuite la conduite américaine est très facile vu que les conducteurs locaux sont très civilisés. Il y a quelques astuces à comprendre, lisez ce billet de carnet de traverse, vous aurez pas mal d’astuces!!
Demandez à votre loueur une carte de Las Vegas, elle vous sera très utile pour quitter cette ville… très grande!! Profitez en pour visiter le strip, c’est quand même hallucinant!! Quand y aller ? Les canyons américains sont secs pour la plupart, pourtant il vaut mieux éviter les périodes humides à l’instar de chez nous.
- La fin du printemps jusqu’à juin est très bien parce qu’il ne fera pas encore très chaud et les conditions seront très sèches.
- De juin à mi-fin septembre, c’est la mousson!! A proscrire sauf si vous souhaitez mourir, des orages énormes et quotidiens arrosent la région.
- Ensuite c’est l’idéal parce que vous aurez de l’eau récente dans les canyons pour remplir les potholes, une belle météo et des températures clémentes.
- Vers fin octobre les jours rétrécissent trop pour envisager de long parcours sereinement.
- L’hiver les américains pratiquent vers North-Wash ou la Death Valley qui sont des points chauds. A Zion vous pourrez peut être faire de la cascade de glace ou skier…
Attention que les amplitudes sont très fortes entre la nuit où il peut geler et la journée où ça peut flirter avec les 40°c à l’ombre… sauf qu’il n’y a pas d’ombre.
où dormir?
Attention gros changement de culture!!! Contrairement à chez nous, le bivouac et le camping sauvage ne sont pas interdit, c’est même culturel et beaucoup d’américains vont camper le WE!! Par contre hors de question de faire n’importe quoi.
La première chose à faire est de savoir dans quel zonage vous êtes. Si vous êtes hors de tout parc globalement vous pouvez vous poser partout. Idéalement au départ des sentiers (trailhead). Si vous êtes dans des parcs il faut se référer à la réglementation. Bien souvent il faut dormir dans les campsites autorisés. Vous en rencontrerez de plusieurs type :
- Les primitive campground : des zones de bivouac non aménagés. Vous dormez mais vous ne laisser aucune trace de votre passage. généralement gratuit.
- les fee campsites. généralement payant mais non surveillé, certains ont des tarifs fixés et des systèmes d’enveloppes (impensable chez nous!!), d’autres sont à votre jugement, certains sont même gratuits!! Espaces délimités, toilettes sèches mais pas d’eau courante.
- Les campground sont de vrai campings payant, souvent très cher et pas forcément mieux dotés que les précédents. Vérifiez bien qu’il y ai du wifi et des douches avant d’y aller. Sinon mieux vaut chercher autre chose. Ils sont infestés de camping-car faisant tourner leurs climatisations à fond… Bref de mauvaises nuits en perspective.
Les hébergements en dur sont souvent très cher. Étrangement certains grands hôtels de Vegas sont moins cher que des mobilhomes de petites villes. Comment sont les locaux? Souvent le français a une vision négative de son homologue américain. Pourtant c’est bien nous les rustres mal éduqués!! Encore une fois l’image du déplorable touriste français se vérifie. Les américains sont très polis, ils vous diront toujours bonjour et vous demanderons si vous allez bien, ils chercheront à ouvrir la discussion quelques minutes même si vous ne les connaissez pas. Rien à voir avec notre fermeture et notre condescendance!! Le comportement français est vraiment déplorable!! Si vous êtes en galère, ils chercheront spontanément à vous aider. Sur la route ils ont un civisme incroyable. ça fait du bien à vivre!! Si tout va bien, au bout de quelques jours, vous reconnaîtrez du premier coup d’œil les touristes français : Ce sont les malpolis qui tirent la gueule!! Imparable!! Bref oubliez vos clichés et foncez, apprenez, discutez!! ça vous fera du bien!!
Où chercher les infos?
Contrairement à l’Europe, il y a très peu de centralisation des sites canyons. Le système collaboratif marche mal comparé à nos Descente-canyon, Barranquismo ou Castato-AIC.
On trouve bluugnome, canyon-collective et ropewiki. Tous sont assez incomplets mais se complètent avec coordonnées GPS pour l’un, un forum actif sur le second et une géolocalisation sur le dernier.
En site perso on trouve beaucoup plus de choses précises. A commencer par les excellents sites de Tom Jones et Ryan Cornia. Le site Climb-Utah semble bien aussi, mais je ne l’ai pas utilisé. C’est de ces bases que j’ai tiré la plupart de mes infos.
Puis vient le tour des blogs, ceux qui donnent des idées et qui m’ont donné envie d’aller là bas sont de nos ressortissants. Je note particulièrement les sites de Thomas Gurviez et Laurence Boye avec des CR toujours plaisant à lire et de très belles photos. Merci à Thomas Guigon aussi pour ses explications téléphoniques.
Viennent ensuite les livres topos. étrangement il n’y en a pas tant que ça par rapport à la quantité de canyons, surtout comparé à l’Europe où on approche allègrement les 60 ouvrages pour la même superficie!!. La bibliographie américaine est très dure à comprendre pour celui qui, comme moi, n’est pas vraiment familier de la langue. Pas de coupe, quelques rares plans, peu de photos et peu de tableau résumé. Bref il faut prendre le temps en avance de lire et saisir les subtilités du texte. Ou de les comprendre à posteriori!!
Pour notre trip, j’ai utilisé le topo de Tom Jones, Zion Canyoneering pour Zion et de Mickael Kelsey, Slot canyon guide to the Colorado plateau pour Escalante, North Wash, San Rafael et Lake Powell.
Le topo de Zion a le désavantage de ne couvrir que Zion et de ne pas avoir de schema, obligeant à bien comprendre le texte, qui heureusement est facile à comprendre. Il y a aussi des tableaux résumé. A contrario le topo de M. Kelsey est très dur à comprendre car mal agencé. Il ne couvre pas tout les canyons qu’il partage avec le « no technical slot canyon guide to the Colorado plateau » du même auteur, nécessitant donc les deux ouvrages pour couvrir une zone. On y trouve beaucoup de canyons surement très peu répétés car très dangereux. Cependant de nombreuses coupes et schémas d’accès facilitent la compréhension. Il nous a été très utile sur le terrain. Il a aussi l’avantage d’avoir beaucoup de photos plutôt belles.
A noter que ces deux topos utilisent les données métriques et américaines, ce qui évite de laborieuses et dangereuses conversions.
J’ai aussi acheté les topo : Arizona technical canyoneering et Grand canyoneering de Todd Martin, Moab canyoneering de Derek Wolfe. Le mieux agencé est celui de Moab mais le potentiel semble beaucoup moins intéressant que celui couvert par Grand canyoneering. Par contre ce dernier est très littéral, obligeant une maîtrise parfaite de la langue. Il a de belles cartes et photos, cependant toutes les données sont en unités locales, très mauvais point pour nous!! Le topo d’Arizona est vieillissant et de très belles courses manquent. J’ai consulté canyoneering 3 de Steve Allen, celui là est vraiment à éviter, on dirait un dictionnaire sans la moindre illustration!!
Quand on voit le dernier topo de Suisse, on se dit qu’on a encore beaucoup d’avance en qualité de livre topo.
Comment ne pas se perdre sur place?
En fait c’est assez facile. Dès l’aéroport, il faut se procurer le plan de Vegas. A la première station essence, se procurer la carte routière de l’Utah. Ensuite ça se complique un peu. On trouve les cartes des livres ou PDF topos qui sont souvent suffisantes. On peut compléter avec les cartes topographiques du national geographic mais attention que celles ci sont au 1/35000 voir 1/45000!!! On les trouve à peu près partout, des stations essence aux visitors centers. Les chemins y sont indiqués uniquement s’il s’agit des chemins balisés. Les chemins non balisés n’y sont pas!! J’ai quelque fois utilisé l’application oruxmap avec la couche US USGS topo mais ça a été moins utile qu’en Sardaigne par exemple.
En fait tant qu’on reste sur les chemins et pistes balisés c’est très facile. Quand on suit les wash (cours d’eau secs), on a peu de chance de se perdre. Pour le reste faites appel à votre instinct et soyez logiques!! On a très souvent navigué à vue dans de grands espaces sans jamais se perdre. De grands moments de navigation!!
Comment obtenir les autorisations et pass?
C’est le sujet qui inquiète le plus les européens que nous sommes et encore plus les français. Il faut de suite se mettre une idée en tête, aux états-unis, la réglementation est pensé pour que ça fonctionne, pas comme chez nous où c’est pensé pour rapporter des sous. Le comble est que ça rapporte plus d’argent là bas!! Il est facile d’obtenir des permis et c’est pour de bonnes causes : sécurité, gestion d’espace naturel, sensibilisation obligatoire à l’environnement, vérification de la sécurité. J’ose penser que nos collègues américains ont juste trente ans d’avance sur nous dans ce domaine, si un jour on y arrive!!! Quand chez nous les institutions interdisent à tour de bras, là bas ils renforcent un dispositif de prévention et acceptent la fatalité!! Définissez bien combien de parcs vous allez visiter. Au delà de cinq, il est indispensable de prendre l’interagency pass qui coûte 80 dollars pour une voiture et ses occupants. Ce pass fonctionne pour tout parc à péage (et il y en a beaucoup!!). Une fois dans le parc, allez directement au visitor center et renseignez vous auprès des Rangers. Oubliez votre expérience des gardes du Mercantour et imaginez des passionnés compétents près à tout pour vous aider, inimaginable chez nous!! Pour faire simple. Il faut des permis à Zion, Grand canyon et Moab. Pour Zion il y a un nombre égal de permis sur réservation et de permis dernière minute.
- Les permis sur réservation se font par internet. Si trop de monde a réservé, les places sont distribuées au tirage au sort (loterie) quelques jours avant.
- Les permis en dernière minute se récupèrent la veille et le jour même de l’activité dans la limite des places disponibles.
Dans les deux cas, il est nécessaires de fournir vos informations d’identité (passeport), une personne à contacter en cas de problèmes, les références de votre voiture (immatriculation, couleur, état d’immat). Quelques questions vous sont posées du genre : avez vous lu le topo? avez vous une combinaison néoprène, savez vous descendre en rappel?, avez vous vu la météo affiché à 3 mètres du guichet? vous signez une décharge pleine de bonnes informations, vous payez 10 à 20€ pour le groupe et l’affaire est réglée!! A savoir que si un autre groupe a réservé, vous ne pourrez pas avoir de places. Si la météo est mauvaise non plus ou si les Rangers estiment que vous êtes des burnes qui se mettent en danger!! Personnellement on a eu un permis pour Heaps le second jour!! En gros hormis Keyhole, Pine creek et Subway, vous aurez la garantie d’être seul dans votre canyon!! On est donc à des années lumières de la France où on ne sait que brandir l’interdit à tout vas… à méditer!!!
Comment se passer du tamponnoir?
Autre sujet d’inquiétude pour les français amoureux des relais doublés sur spit pourris, la culture du « no bolting »!!
Alors premièrement les américains ne sont pas suicidaires, ils savent ce qu’ils font et vous comprendrez vite comment ça marche. vous rencontrerez 98% d’ancrages naturels!!
Secundo, il y a très peu de chances que vous tombiez sur une cascade sans une sangle et maillon, l’activité est très présente et globalement c’est très bien équipé même au fin fond du désert.
tertio, lâchez un peu votre trousse à spit et apprenez à réfléchir un peu. La philosophie d’équipement américaine est très ludique et il est aisé de comprendre pourquoi ils font comme tel.
- Premier point est ce que la cascade se désescalade? même si elle fait 20 mètres.
- Si le premier descend en rappel sur meat anchor (rappel sur équipier), est il possible d’aider les autres du bas ou de sauter si c’est profond?
- Avez vous vu la sangle? oui sous vos pieds!!
- les précédents ont posé un ancrage récupérable (fiddlestick, packtoss, sandtrap, waterbag, retrievable sling), cherchez où!!!
- il va falloir construire un ancrage naturel, prenez des rochers et sanglez les, enterrez les et recouvrez d’autres rochers!!
- un tamponnoir? c’est vraiment en dernier recours…
On s’y fait très vite et on est vite déçu de trouver une sangle dans une lunule ou sur un embâcle évident!! Quand au sandtrap, ça semble être l’arme ultime!!
Comment ne pas laisser de trace?
Partout vous verrez ces panneaux « leaves no traces ». Les solutions sont inscrites sur ces même panneaux, là encore quelques (dizaines?) années d’avance sur nous. On a pas mal expérimenté et je pense que c’est de très bonnes idées, vous pouvez toujours me contacter pour en savoir plus voir vous formez à ces techniques avant d’expérimenter là bas.
Le concept marche aussi pour les bivouacs. Pas de création de nouveau rond de feu voir enterrage des foyers. Enterrage des déjections voir récupération dans un sachet congélation afin de rejoindre la poubelle la plus proche (comme les chiens chez nous!!). Ramassage du papier des autres. Ne pas marcher sur le cryobiotic soil (substrat végétal) mais sur le rocher ou dans le lit des rivières qui sont solide ou renouvelable.
Le bilan est que la nature est vierge. Pas de chemins, pas de papier-toilette, pas d’amarrage, vous arrivez sur une terre qui semble épargnée du passage de l’humain!!
Quels sont les dangers spécifiques?
BRRRRR il y en a pleins, surtout ne venez pas!! Serpent à sonnette, scorpions, scolopendres, araignées mortelles, monstre de gila, loups, ours, pumas, lynx, coyotes…. Quand on voir comment les locaux sont tranquilles, ça fait relativiser le blabla des médias chez nous!! Je ne me suis jamais fait piquer par un serpent ou un scorpion chez nous, pas de raison que ça commence là bas. Quand au loup c’est une lubie d’urbain. Ca ne vous empêchera pas d’avoir quelques frissons en entendant les hurlements des coyotes à quelques mètres de votre tente..
Plus canyonistiquement les deux grands risques un Utah sont les flashflood et les erreurs d’appréciations.
- Les flashflood ne sont pas des mythes. Partout des panneaux le rappellent, les bulletins météo en parlent, les rangers
affichent des photos impressionnantes, sur youtube vous trouverez matière à réflexion. En gros ne prenez pas les orages du coin à la rigolage, ils sont à l’échelle du pays… grands!!! Une crue de Male-vesse ou Raton fait rigoler comparé à une crue de Pine creek ou Choprock!! Aux états unis on trouve des arbres coincés à une quarantaine de mètres de hauteur…
La météo est assez fiable. Il faut croiser la probabilité d’orage aux cumuls pour se faire une idée. Globalement au delà de 15% de probabilité il faut se méfier et adapter les parcours. Au delà de 30% vous serez mieux au bar surtout si les cumuls sont de 10mm/h parce qu’ils seront surement plus encore…
- Quand aux erreurs humaines elles peuvent être autant
Exemple de canyon coté X. Un peu d’high stemming (opposition) à ving mètres du fond!!
différentes que ce que l’humain est créatif. On notera l’engagement dans des canyons cotés X ou XX, la mauvaise évaluation d’un ancrage, la mauvaise gestion de son temps, de son eau, de sa nourriture, de la navigation ou de ne pas avoir anticipé les effets du soleil dans le désert…
Combien ça coûte?
C’est aussi la question que chacun se pose surement. En mettant le nez un peu dans les comptes on tombe A la louche là dessus :
- Vol Nice-Las vegas 650 euros
- Location SUV jeep Patriot 28 jours 670 euros à partager entre occupants de la voiture
- Assurance supplémentaire du loueur (qu’on a jamais su si on l’a payé en double ou pas) : 158 dollars
- Assurance mondial assistance contractée avant le départ : 96 euros
- Frais sur place 500 dollars comprenant nourriture (épicerie), restaurants et snack (une grosse vingtaine), permis canyon (env 8), pass interagency, camping (7 nuit env), fourniture matériel et carburant voiture pour un mois sans prévoir les souvenirs
- Soit environ 1650 dollars/euros par personne.
On peut comparer tous les postes à nos valeurs européennes avec quelques variations. Le supermarché, les snacks et restau sont plus cher à qualité égale. le carburant et certains poste alimentaire comme la viande sont bien moins cher que chez nous. En faisant attention mais sans se priver on reste dans des budgets clairement acceptable!!
Que faut il prévoir administrativement et assistance?
Avant de rentrer sur le territoire américain il est nécessaire d’avoir un passeport bien à jour, ils ne rigolent pas du tout avec ça et vous pourriez rester sur le carreau!! Il faut le compléter de l’ESTA qui est un système de visa.
Une fois à la douane, il est fortement conseillé de savoir où loger votre première nuit et d’avoir un contact sur place pour votre séjour. Ils vont vous poser la question et si vous ne savez pas, vous risquez d’être cuisiné un moment et vos sacs fouillés en priorité.
Bien sur il va de soi que le matériel de montagne va en soute!! Pas mal de conseil sur mon ancien article
Au moment de souscrire vos assurance voiture, prenez celle à un million de dollars, quand vous allez arriver à Las Vegas vous comprendrez que certains américains n’attendent qu’un accident pour obtenir une rente à vie de votre part. Ceci est clairement affiché sur des panneau de publicité monstrueux le bord de l’autoroute avec des avocats véreux dessus. C’est un des mauvais coté de ce pays.
Ensuite prévoyez vos secours et rapatriement. J’ai souscrit dans la précipitation une assurance mondial assistance de 90 euros pour la durée. Je suis certain qu’il en existait de moins chères. Regardez bien qu’elle couvre aussi vos activités sportives considérées à risque.
Est ce que je conseille un trip dans le far ouest?
Absolument!! Les paysages gigantesques, le civisme et la politesse des locaux, les bivouacs incroyables, les animaux surprenants, la propreté du pays, le potentiel illimité en sport nature, la chaleur, les canyons si différents, de vrais challenges. Foncez!!
Bonjour, et bien ravi que ces splendides canyons de grès rouges t’aient plu, mais vu ta fringale de nouveautés et d’explorations je n’en suis pas surpris ! J’ai reconnu sur ton lien Facebook des photos de Zebra et Pine Creek, 2 valeurs sûres en terme sd’esthétisme.
Bon retour dans notre vieille Europe !
Thomas