J’ai toujours eu du mal à utiliser le mot expédition pour mes déplacements à l’étranger. Pour moi une expédition est une aventure qui nécessite une logistique, une équipe solide, un soutien des locaux afin d’explorer un lieu inconnu. Je constate que ce terme est utilisé par les sportifs pour des vacances canyon en Sardaigne ou du ski en Norvège, site et activités largement décrites dans des livres topos, sur des bases de données ou via des blogs. Même quand on a exploré l’Albanie pour ouvrir une quarantaine de canyons, je n’ai pas pu me résoudre à utiliser le terme expédition parce qu’on dormait dans un lit chaque soir avec du réseau 4G pour raconter nos journées, regarder la météo et appeler les copains au pays.

Quand je vois des grimpeurs ouvrir de grandes voies au Pakistan en hissant leur bivouac, ce sont des expés. Quand je vois des kayakistes descendre des rivière inconnues, ce sont des expés.

En parallèle, les explorations sont de superbes aventures qui peuvent déjà bien sortir des sentiers battus. Les cyclistes qui traversent l’Afrique, les skieurs qui traversent les Alpes en peau de phoque, les autostoppeurs qui font le tour du monde vivent tous des aventures énormes, quelquefois bien engagées. Mais la notion de logistique, d’appui des locaux et surtout du grand inconnu ne sont pas nécessaires, juste une grosse préparation en amont mais peu de chance que ça foire. Une petite différence sémantique entre les deux termes d’aventure mais importante à mes yeux.

Pour ce dernier voyage, on a pas fait qu’ouvrir quelques canyons, on a fait une (petite) expédition et j’ai une petite fierté à utiliser ce terme à la valeur que je lui donne. C’est d’autant plus grisant que j’ai vu ces derniers jours des photos des expés spéléo en Papouasie et en Patagonie où j’ai reconnu plusieurs équipiers(ères) dont je suis fier d’avoir partagé des cordes avec.

Notre voyage s’est déroulé en 3 partie : La mise en route à wadi Jamal, l’expédition à wadi Taysaa et la fin du voyage à Wadi Bani Awf et wadi Nakhr. Pour wadi Jamal et Bani Awf, on peut retrouver les articles des années passées en cliquant sur les liens respectifs.

Wadi Taysaa, l’approche

Pour wadi Taysaa, l’aventure commençait l’an dernier. Originellement on devait ouvrir des canyons autour de Salalah dans le sud du pays et mes bagages ne sont jamais arrivés. Les copains spéléo ont rencontré des locaux sur place et à priori ce n’était déjà plus des premières. Sans matériel, j’avais suivi les plans de Johan qui avait aussi repéré des projets et le constat est vite tombé, le projet de Jo était vraiment gros. Vu du bas on bloquait sur une nage glaciale dans une encaissement de 200 mètres de profondeur, vu du haut, on bloquait sur un cassé impressionnant où le télémètre disait 130 mais la perspective allait au delà du maximum de l’outil. Entre ces deux points 15 kilomètres à vol d’oiseau et 1700 mètres de dénivelé d’inconnu.

Durant un an, on allait scruter les vues aériennes, faire des réunions sur zoom, peser le matériel et imaginer l’ampleur réelle. Un élément nous intriguais cependant, une construction en bas des immenses falaises du départ. De quand ça date? Est ce qu’il y a un accès pédestre et par où? Le plan était de faire les grands rappels, dormir dans cette construction, puis descendre l’encaissement du wadi les 2 jours suivant avec bivouac. Ce qui sous entendait partir avec environ 450 mètres de corde, 80 ancrages, 3 perforateurs, gaz, nourriture pour 4 jours, matériel de sécurité, suffisamment d’eau pour tenir deux jours, matériel de bivouac et de canyon « classique ». On était 8 sur le papier, ça allait fonctionner. Seul les émotions des rappels de départ, la question des vasques pièges et la navette de 200 kilomètres pouvait poser problème.

La figure incontournable du canyon à Oman est Khaled Abdul Malak. Libanais d’origine, il a obtenu son diplôme de chirurgien en France avant d’avoir une proposition pour travailler à Oman. Ses amis français, grimpeurs et canyonistes lui ont donné le démon de la première et les omanais la vie en douceur. Durant 30 ans, il a ouvert la majorité des wadi du pays, écrit un livre et depuis 4 ans c’est notre hôte d’aventure. Quelques jours avant de prendre l’avion, il nous communique un lien .kmz d’un randonneur qui a passé quelques jours dans le bassin versant avec des ânes. On reconnait les vallons vus sur google earth et rapidement on jauge l’opportunité de contacter le propriétaire des ânes.

Un détail m’interroge, la vue aérienne de wikilok est différente de celles que j’ai étudié sur google earth, plus précise. En cherchant loin dans les historiques, je tombe sur une vue avec soleil au zénith dans l’encaissement et le doute s’installe. On est 12h avant de partir et je distingue clairement des kilomètres de « rien » alternant avec des « champs de blocs »; soit l’enfer du canyoniste.

J’ai conscience que l’expé peut foirer, alors le matin du premier jour à Oman, conseil de guerre, on change les plans : Plus de navette, on monte du bas avec les ânes, on reste 5 jours au lieu de 3 et on ouvre les affluents qui semblent à la hauteur de nos premières espérances. Assez étrangement pour un changement de plan, je sens une émulation qui ne quittera plus le groupe.

On réalise pas encore que ce changement de plan allait transformer ces jours à venir. On se retrouve le matin avec Sultan et son frère Mohamed au départ du sentier chez lui. Il a prévu deux ânes et nous le matos collectif nourriture et ancrages dans deux duffels. On garde du matériel sur nous si jamais on veut ouvrir un affluent en cours de route, relativement sûr de nous d’aller plus vite que les ânes qui partent une heure plus tard. On commence la montée et une fois sur la première vire, on se dit que le projet est vraiment immense avec des aspects de grand canyon. On voit les ânes plus bas qui semblent monter bien vite. On avance, on prend ce qui nous semble être le bon chemin et les ânes nous dépassent par un autre chemin. On presse le pas en pensant que la seconde grosse montée était en face de nous mais non, c’est derrière l’immense éperon tout au fond de la vallée. On fini par rattraper nos hôtes, parce qu’ils nous attendent au point d’eau à l’ombre… On est en milieu d’après-midi et on était sensé mettre 4 heures pour aller au campement intermédiaire. La dernière montée avec les sacs bien chargés finira de nous achever, on arrive au camp intermédiaire en fin d’après-midi, une légère insolation et déshydratation pour compagnie. Sultan et son frère nous régalent de dattes, de café, thé, karak et une énorme plâtrée de riz. Première leçon, faudra se méfier des horaires omanais et qu’il est facile de se perdre.

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On croisera plusieurs affluents ce jour là et on surplombera l’énorme encaissement de Taysaa. Un affluent semble bien majeur, il part sous le camp intermédiaire, il semble sombre, avec des vasques pièges et d’autres bassins bien remplis. Wadi Tarfiq.

Wadi Taysaa, l’approche continue et ouverture de Ghor al Sord

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On pense avoir retenu la leçon de la veille, on part plus tôt, plus méfiant du soleil, on a bien écouté nos hôtes pour l’accès et on a allégé un peu nos sacs. Le plan est de monter presque au camp 2, descendre un affluent et remonter dans le lit de Taysaa jusqu’au baraquements vus sur google earth où on s’établira deux nuits. Il nous a fallu moins d’une demi-heure pour louper un embranchement qu’on cherchait pourtant et se retrouver droit dans les pentes ébouleuses. Forcément Sultan nous a déjà rattrapé mais ça on s’y attendait. La suite du sentier est superbe, on marche sur une grande vire suspendue et l’axe du canyon change, on voit enfin les grands cassés du départ. On croise un autre affluent, Ghor al Ridan qui change encore une fois les projets, faut dire que lui aussi ressemble à l’encaissement d’un canyon Suisse et qu’il serait dommage de ne pas aller le voir. On arrive finalement à notre premier affluent, Ghor al Sord. On mange et on s’équipe sous le regard amusé de Sultan et Mohamed. On part avec tout notre matos et le canyon se révèle à la hauteur des espérances : tortueux, sombre, sculpté. C’est vraiment difficile de rendre en photo les aspects du parcours. Johan et Stephane font la topographie. Johan, professionnel de la géomorphologie reconnu, expérimente une nouveau type de relevé topo qu’il expliquera prochainement dans karstologia. Il est est aidé de Steph, notre spéléo ariégeois qui n’en est pas à sa première expé ni topo. Les cordistes Nico, Brice et Flo gèrent les cordes et devant je perce. Quand à Khaled, il balade son reflex pour des photos de qualité.

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Une fois le canyon fini, on retrouve les omanais et ceux-ci nous amène « à 20 minutes » voir la sortie de Ghor al Ridan pour s’assurer qu’on a bien les longueurs de cordes. Evidement le temps ne se déroule pas à la même vitesse à Oman ou alors on a pas l’aisance de nos hôtes. On mettra la faute sur l’estimation du temps pour pas se faire mal au moral trop d’un coup. Le retour au camp de base se fait pour une fois dans les temps malgré quelques passages que Florian notre expat Emirat/Espagne qualifierait de « sketchy ». Malgré la rusticité du camp, tout le monde dormira bien, sauf les omanais qui ont dormi trop près des ronfleurs.

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Wadi Taysaa, les grands cassés

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Oui parce que vu du camp on en voit deux, comme d’en haut d’ailleurs mais il y en a en fait 3. Les dimensions sont difficiles à réaliser et l’amphithéâtre se révèle plus grand au télémètre que nos estimations les plus optimistes. On a prévu de remonter en bas des falaises pour ouvrir le premier encaissement de Taysaa. Il se révèlera assez vite que les omanais remontent l’encaissement en escalade, en habits traditionnels et chaussures douteuses sur des vires qu’on considèrerait comme site d’escalade chez nous. On monte facilement en haut du troisième cassé et il s’avère déjà plus haut que nos cordes. Sultan nous dit qu’il est possible de remonter le second cassé de 120 mètres par des vires où même les ânes passent, on a bien compris qu’on a pas le pied omanais, encore le moins le pas des chèvres mais se prendre une leçon par les bourricots… En fait effectivement, on a le pied bourricot et il est possible de remonter presque jusqu’en haut. Il ne reste plus que la première barre de 130 mètres au dessus de nous et l’air n’est plus aussi chaud à 2000m. Sultan nous indique qu’il est possible de suivre une vire qui fait le tour du cirque, on voit pas bien où mais il semble sûr de son coup. On redescend en bas du troisième cassé pour manger et faire du canyon.

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A ce moment on entend des cris, au milieu d’une falaise de 500 mètres on voit les deux frangins courir sur une terrasse qui semble inaccessible. Il leur faudra moins de 10 minutes pour nous rejoindre. Ce n’est pas une compression du temps, c’est juste que les omanais courent même dans les falaises.

L’après-midi on ouvrira le canyon en dilettante, Steph au perfo, Flo et Jo à la topo, le reste on se laisse balader. Sultan et Mohamed tentent de réamorcer les tuyaux d’eau de la bergerie sans succès et nous confierons qu’ils auraient bien voulu descendre sur corde avec nous mais qu’ils osent pas nager. Le soir grosse bouffe encore, on a pas fait porter le bourricot pour rien mais on a peut être un peu abusé du houmous.

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Ouverture de Ghor al Ridan et Taysaa médian

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On quitte notre campement du bout du monde pour commencer la descente vers la vallée. Le plan du jour est d’ouvrir le second affluent sur la rive droite, rejoindre le collecteur qu’on suivra jusqu’à croiser le chemin pris à l’aller. On a bien compris que l’heure de marche donnée par Sultan va être bien plus longue. Le plan se déroule quand même relativement sans accro mais l’heure tourne doucement. L’affluent est composé d’un encaissement profond et sculpté à souhait débouchant sur une zone plus marneuse avec des cascades plus marquées. Une fois dans le collecteur, on s’attend à ne pas croiser grand chose sauf Johan et moi, l’un par le prisme de la science, l’autre par les vues aériennes. Il n’y a pas beaucoup de rappels dans cette partie là mais le cadre est grandiose alternant cascades et encaissements marqués, lit rocheux et champs de blocs. L’encaissement autour de nous avoisine les 600 mètres de profondeur et le silence du canyon sec permet d’entendre le moindre échos d’oiseau, de chèvre ou d’omanais qui nous surveille depuis les vires en falaise. Encore une fois, ils sont incroyables à balader absolument partout.

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Petit à petit, on arrivera au chemin. Khaled qui doit descendre avec Sultan et rentrer à la capitale le soir nous laisse; on aura une heure de remontée et 450 mètres de dénivelé, lui aura 4 heures et 500 dans l’autre sens dans le noir à courir sur les vires, ne sachant plus trop l’épaisseur du vide en dessous. La soirée sera courte de notre côté, on sera prêt à dormir quand lui arrivera juste à la voiture et nous enverra un message via les frangins.

Ouverture de Wadi Tarfiq et Taysaa aval

Dernier jour de l’expé, Mohamed charge l’âne restant avec notre matériel de bivouac et la nourriture superflue, les batteries vides et tout ce qui ne devrait pas servir aujourd’hui. Le plan est de redescendre les 500 mètres de dénivelé de l’affluent en ouverture pour rejoindre le point de sortie de la veille et suivre le collecteur où on ne devrait plus trouver grand chose hormis deux encaissements finaux. Il y a quand même presque 1000 mètres de dénivelé pour encore 10 km sans compter les chicanes. Pour l’approche, on a compris qu’il y a un chemin dans la falaise, on commence à s’habituer. Heureusement un autre frère de Sultan guide le troupeau de chèvres et moutons au même endroit ce qui nous facilite quand même la recherche d’itinéraire. Wadi Tarfiq commence bien plus haut avec deux cassés de plus de 100 mètres déversant qu’on laissera pour les prochaines générations d’aventuriers. Notre descente commence par de beaux ressauts d’une quarantaine de mètres se suivant naturellement. La vue est superbe et on croise encore partout des traces de passages plus ou moins récent. Des fils de fer, de la ficelle, des genévriers fichés dans des fissures, des clôtures en acacias en pleine falaise. On rejoint l’affluent qui descend direct de la bergerie et on explore une grotte sur quelques dizaines de mètres. La suite devient franchement encaissée et sinueuse comme les jours précédents, c’est très beau. Rapidement on croise une première vasque piège, puis une seconde, une troisième. J’ai expérimenté ce genre de configuration en Utah et l’enjeu est de ne pas perdre trop de temps à construire un tas de cailloux ni d’abandonner des ancrages utiles pour la suite. On utilisera les sacs à lancer Imlay canyon gear que nous avais fourni Tom lors de notre voyage. Nico manage la sortie, Brice, Flo et moi posons les cordes quand aux deux loustics restant, ils font la topo comme d’hab. Finalement malgré quelques difficultés à ne pas sous-estimer pour les répétiteurs, le plan se déroule encore une fois sans accrocs.

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Il reste maintenant quelques kilomètres de marche dans le fond de Taysaa. On ne devrait pas rencontrer de difficultés pendant quelques heures et c’est de la randonnée dans un cadre somptueux qui nous attend. On marche sans plus trop parler, perdu dans nos pensées. J’adore ce genre de moment où l’esprit part loin, imaginant des discussions, des projets, fredonnant de la musique. Quelquefois, la concentration revient, ressentir les muscles douloureux, optimiser les pas pour forcer le moins possible, sentir la déshydratation arriver avant de repartir dans les limbes de l’esprit. On se pose quelques minutes le temps de faire un point GPS, finalement on aura marché plus vite que prévu et on est arrivé au dernier encaissement où on avait butté à la remontée l’an dernier. Comme d’habitude, on verra des traces de passages omanais dans les falaises dont un magnifique morceau de bois en guise de pont, trois dizaines de mètres au dessus de nos têtes. Le dernier encaissement est une énigme, il est vraiment profond, étroit et marqué mais les omanais nous garantissent qu’il n’y aura rien dedans. On fera bien un rappel d’une dizaine de mètres dans un étroit poli jusqu’à des hauteurs déraisonnables, l’encaissement devient si étroit qu’on touche les deux parois avec les mains, un quasi-obscur apparait et un bassin obligeant à remettre la néoprène… Pour une nage seulement. Certains sont passés direct, je ne saurais jamais quelle était la meilleure solution.

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Maintenant on connait, il reste deux ou trois kilomètres de marche, moins d’une heure et le rythme change encore une fois, le groupe d’effile, avec Flo et Nico on finira de notre côté, enfin de crois, je ne suis plus trop lucide. On entendra la mosquée résonner en même temps que le dernier encaissement s’estompe comme un appel au retour dans le monde des humains. Les premières lueurs des candélabres nous indiquerons le chemin du village où toute la famille de Sultan et Mohamed nous attendent. On passera nos dernier moment avec eux dans leur maljis, arrosé de thé, de karak et d’omani coffea, un enfant sur les genoux, le patriarche assis à côté à regarder les photos d’endroits où il a du courir lui aussi à l’âge de ses fils. Une pause dans le temps qui s’estompe, on retrouvera vite la circulation, le réseau téléphonique, le confort d’un bon restaurant et des sources d’eau thermales de Rustaq. Les souvenirs naissant d’un moment hors du temps et loin de tout.

Finalement, et si ce n’était pas tout simplement ça, une expédition?

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  1. mikouze dit :

    Guillaume bonjour
    Nous ne nous connaissons pas (encore), mais avons eu la chance de rencontrer la même personne : Khaled Abdul Malak !
    Loin d ‘avoir ton niveau, j’ai découvert la pratique du canyoning en Oman (merci à mon pote Julien), lorsque j’habitais à Abu Dhabi en 2013/2016..
    Et j’ai eu la chance de rencontrer Khaled dans Wadi Tanuf (il en descendait alors que nous étions en mode découverte en le remontant).
    Merci pour ce récit fabuleux qui a ravivé instantanément de nombreux souvenirs Omanais. Peuple & pays peu connu et pourtant formidable.
    Tes blogs de canyons insolites/inédits vont peut être nous (julien et moi) amener à te contacter pour d’éventuelles aventures.
    En attendant, bon vent à toi et tes co-équipiers.
    Mikouze

  2. canyoning1978 dit :

    Wow… Vous êtes bien organisés et semblez vous êtes fait bien plaisir car la destination et la logistique n’y sont vraiment pas simples et je l’ai découvert à mes dépends lors d’explorations en 2014… Et je suis d’accord, c’est de la vrai « Expédition »… Peut être pas tant technique, mais le compromis-engagement est bien réel, surtout avec la chaleur et vu l’isolement de certaines zones/parcours…
    Bravo en tout cas, car c’est un super terrain de jeux où il y a encore beaucoup à faire et à découvrir..
    Bonne continuation et au plaisir si vouz repassez par la Sierra de Guara… Shuss
    Yann

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